Nouvelle école, nouveaux camarades, nouveau directeur ou nouvelle directrice. Beaucoup de changement à venir pour nos futurs élèves. L'entrée en classe de CP est un moment important. C'est dans cette période que les élèves vont notamment apprendre à lire, écrire et compter. Pour accompagner les enseignants dans leur mission de transmission du savoir, une ressource importante existe, le programme de cycle 2. Ce document permet de synthétiser les compétences, connaissances et savoir être à acquérir pour les élèves tout au long des trois prochaines années. Ce programme est également revisité pour le cycle 3 et le cycle 4 que vous pouvez retrouver dans un autre article. Le programme de cycle 2 regroupe ainsi les classes de CP, CE1 et CE2. Ce programme est constitué de 3 volets :
- Volet 1 : Les spécificités du cycle de consolidation (cycle 2). On aborde ici de façon générale les enjeux de ce cycle pour les élèves.
- Volet 2 : Contributions essentielles des différents enseignements et champs éducatifs au socle commun. Le programme est décomposé en 5 domaines d'apprentissage. Chaque enseignement s'inscrit dans un ou plusieurs domaine(s) d'apprentissage.
- Volet 3 : les enseignements (cycle 2). On aborde dans ce troisième volet les attendus de fin de cycle, les repères annuels de progression et une description des compétences mobilisées tout au court du cycle.
Le reste de cet article vous présente les différents domaines d'apprentissage ainsi que le descriptif du volet 3 concernant les mathématiques. La source associée au texte suivant est le programme de cycle 2 publié par Eduscol.
Les différents domaines d'apprentissage
Au cycle 2, l’apprentissage de la langue française s’exerce à l’oral, en lecture et en écriture. L’acquisition d’une aisance à l’oral, l’accès à la langue écrite en réception et en production s’accompagnent de l’étude du fonctionnement de la langue et permettent de produire des énoncés oraux maîtrisés, des écrits simples, organisés, ponctués, de plus en plus complexes et de commencer à exercer une vigilance orthographique. Tous les enseignements concourent à la maîtrise de la langue. Toutefois, « Questionner le monde », les arts plastiques comme l’éducation musicale, en proposant de s’intéresser à des phénomènes naturels, des formes et des représentations variées, fournissent l’occasion de les décrire, de les comparer, et de commencer à manipuler, à l’oral comme à l’écrit, des formes d’expression et un lexique spécifiques. Le cycle 2 est le point de départ de l’enseignement des langues étrangères et régionales qui doit faire acquérir aux élèves le niveau A1 des compétences langagières orales (écouter/prendre part à une conversation/s’exprimer oralement en continu) du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). En français, le rapprochement avec la langue vivante étudiée en classe permet de mieux ancrer la représentation du système linguistique : comparaisons occasionnelles avec le français, sur les mots, l’ordre des mots, la prononciation. La rencontre avec la littérature est aussi un moyen de donner toute leur place aux apprentissages culturels, en utilisant la langue étrangère ou régionale aussi bien que le français (albums bilingues, etc.). Le travail dans plusieurs autres enseignements, en particulier l’éducation musicale ou encore l’éducation physique et sportive, contribue à sensibiliser les élèves à la dimension culturelle. Les mathématiques participent à l’acquisition des langages scientifiques : compréhension du système de numération, pratique du calcul, connaissance des grandeurs. Les représentations symboliques transcrivent l’observation, l’exploration et le questionnement des objets et de la réalité du monde. Dans l’enseignement « Questionner le monde », les activités de manipulation, de mesures, de calcul, à partir d’expériences simples utilisent pleinement les langages scientifiques. La familiarisation avec un lexique approprié et précis, permet la lecture, l’exploitation et la communication de résultats à partir de représentations variées d’objets, de phénomènes et d’expériences simples (tableaux, graphiques simples, cartes, schémas, frises chronologiques, etc.). L’éducation physique et sportive permet de mettre en relation l’espace vécu et l’espace représenté : dans les activités d’orientation en lien avec la géométrie (repérage dans l’espace, sur un quadrillage, déplacements) ; dans les activités d’athlétisme où sont convoqués les grandeurs et les mesures, et des calculs divers sur les longueurs, les durées, ou dans les jeux collectifs (calculs de résultats, scores), etc. Tous les enseignements concourent à développer les capacités à s’exprimer et à communiquer. L’initiation à différentes formes de langages favorise les interactions sociales : en français, pour comprendre et produire des messages oraux ; en arts plastiques et en éducation musicale, pour réaliser une production, la présenter, s’exprimer sur sa propre production, celle de ses pairs, sur l’art, comparer quelques œuvres d’arts plastiques ou musicales, exprimer ses émotions ; en éducation physique et sportive, notamment dans le cadre du développement des activités à visée artistique et esthétique, pour s’exprimer et communiquer, en reproduisant ou en créant des actions, en les proposant à voir, en donnant son avis. Tous les enseignements concourent à développer les compétences méthodologiques pour améliorer l’efficacité des apprentissages et favoriser la réussite de tous les élèves. Savoir apprendre une leçon ou une poésie, utiliser des écrits intermédiaires, relire un texte, une consigne, utiliser des outils de référence, fréquenter des bibliothèques et des centres de documentation pour rechercher de l’information, utiliser l’ordinateur, etc., sont autant de pratiques à acquérir pour permettre de mieux organiser son travail. Coopérer et réaliser des projets convoquent tous les enseignements. La démarche de projet développe la capacité à collaborer, à coopérer avec le groupe en utilisant des outils divers pour aboutir à une production. Dans tous les enseignements, et en particulier dans le champ « Questionner le monde », la familiarisation aux techniques de l’information et de la communication contribue à développer les capacités à rechercher l’information, à la partager, à développer les premières explicitations et argumentations et à porter un jugement critique. En français, extraire des informations d’un texte, d’une ressource documentaire permet de répondre aux interrogations, aux besoins, aux curiosités ; la familiarisation avec quelques logiciels (traitement de texte avec correcteur orthographique, dispositif d'écriture collaborative, etc.) aide à rédiger et à se relire. En mathématiques, mémoriser, utiliser des outils de référence, essayer, proposer une réponse, argumenter, vérifier sont des composantes de la résolution de problèmes simples de la vie quotidienne. En langues vivantes étrangères et régionales, utiliser des supports écrits ou multimédia, papiers ou numériques, culturellement identifiables développe le goût des échanges. Les activités d’écoute et de production se nourrissent des dispositifs et réseaux numériques. Les arts plastiques et l’éducation musicale tirent profit des recherches sur internet dans le cadre du travail sur l’image, de la recherche d’informations pour créer et représenter et de la manipulation d’objets sonores. La fréquentation et l’utilisation régulières des outils numériques au cycle 2, dans tous les enseignements, permet de découvrir les règles de communication numérique et de commencer à en mesurer les limites et les risques. L’accès à des valeurs morales, civiques et sociales se fait à partir de situations concrètes, de confrontations avec la diversité des textes et des œuvres dans tous les enseignements et plus particulièrement dans l’enseignement moral et civique. Cet enseignement poursuit trois finalités intimement liées entre elles : respecter autrui ; acquérir et partager les valeurs de la République ; construire une culture civique. Il vise à faire comprendre pourquoi et comment sont élaborées les règles, à en acquérir le sens, à connaître le droit dans et hors de l’école. Confronté à des exemples de préjugés, à des réflexions sur la justice et l’injustice, l’élève est sensibilisé à une culture du jugement moral : par le débat, l’argumentation, l’interrogation raisonnée, l’élève acquiert la capacité d’émettre un point de vue personnel, d’exprimer ses sentiments, ses opinions, d’accéder à une réflexion critique, de formuler et de justifier des jugements. Il apprend à différencier son intérêt particulier de l’intérêt général. Il est sensibilisé à un usage responsable du numérique. Dans le cadre de l’enseignement « Questionner le monde », les élèves commencent à acquérir une conscience citoyenne en apprenant le respect des engagements envers soi et autrui, en adoptant une attitude raisonnée fondée sur la connaissance, en développant un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement et de la santé. L’expression de leurs sentiments et de leurs émotions, leur régulation, la confrontation de leurs perceptions à celles des autres s’appuient également sur l’ensemble des activités artistiques, sur l’enseignement du français et de l’éducation physique et sportive. Ces enseignements nourrissent les goûts et les capacités expressives, fixent les règles et les exigences d’une production individuelle ou collective, éduquent aux codes de communication et d’expression, aident à acquérir le respect de soi et des autres, affûtent l’esprit critique. Ils permettent aux élèves de donner leur avis, d’identifier et de remplir des rôles et des statuts différents dans les situations proposées ; ils s’accompagnent de l’apprentissage d’un lexique où les notions de droits et de devoirs, de protection, de liberté, de justice, de respect et de laïcité sont définies et construites. Débattre, argumenter rationnellement, émettre des conjectures et des réfutations simples, s’interroger sur les objets de la connaissance, commencer à résoudre des problèmes notamment en mathématiques en formulant et en justifiant ses choix développent le jugement et la confiance en soi. Les langues vivantes étrangères et régionales participent à la construction de la confiance en
soi lorsque la prise de parole est accompagnée, étayée et respectée. Cet enseignement
permet l’acceptation de l’autre et alimente l’acquisition progressive de l’autonomie.
Tous les enseignements concourent à développer le sens de l’engagement et de l’initiative,
principalement dans la mise en œuvre de projets individuels et collectifs, avec ses pairs ou
avec d’autres partenaires.
« Questionner le monde » constitue l’enseignement privilégié pour formuler des questions, émettre des suppositions, imaginer des dispositifs d’exploration et proposer des réponses. Par l’observation fine du réel dans trois domaines, le vivant, la matière et les objets, la démarche d’investigation permet d’accéder à la connaissance de quelques caractéristiques du monde vivant, à l’observation et à la description de quelques phénomènes naturels et à la compréhension des fonctions et des fonctionnements d’objets simples. Différentes formes de raisonnement commencent à être mobilisées (par analogie, par déduction logique, par inférence, etc.) en fonction des besoins. Étayé par le professeur, l’élève s’essaie à expérimenter, présenter la démarche suivie, expliquer, démontrer, exploiter et communiquer les résultats de mesures ou de recherches, la réponse au problème posé en utilisant un langage précis. Le discours produit est argumenté et prend appui sur des observations et des recherches et non sur des croyances. Cet enseignement développe une attitude raisonnée fondée sur la connaissance ; il concourt au développement d’un comportement responsable vis-à-vis des autres, de l’environnement, de sa santé. Des gestes simples favorisent la connaissance et l’acquisition de règles d’hygiène (propreté, alimentation, sommeil), de sécurité et de protection de l’environnement. La pratique du calcul, l’acquisition du sens des opérations et la résolution de problèmes élémentaires en mathématiques permettent l’observation, suscitent des questionnements et la recherche de réponses, donnent du sens aux notions abordées et participent à la compréhension de quelques éléments du monde. L’enseignement des arts plastiques permet lui aussi d’aborder sous un angle différent les objets et la matière lors de la conception et de la réalisation d’objets. L’imagination et la créativité sont convoquées lors de la modélisation de quelques objets dans la sphère artistique, culturelle ou esthétique ou dans la sphère technologique comme des circuits électriques simples, en se fondant sur l’observation et quelques connaissances scientifiques ou techniques de base.
L’enseignement moral et civique participe pleinement à la construction du futur citoyen dans
le cadre de l’école et de la classe. Respecter ses engagements, travailler en autonomie et
coopérer, s’impliquer dans la vie de l’école et de la classe constituent les premiers principes
de responsabilité individuelle et collective. Le travail mené au sein des enseignements artistiques dans une nécessaire complémentarité entre la réception et la production permet à l’élève de commencer à comprendre les représentations du monde. Comprendre la diversité des représentations dans le temps et dans l’espace à travers quelques œuvres majeures du patrimoine et de la littérature de jeunesse adaptées au cycle 2 complète cette formation. Cette compréhension est favorisée lorsque les élèves utilisent leurs connaissances et leurs compétences lors de la réalisation d’actions et de productions individuelles, collectives, plastiques et sonores, à visée expressive, esthétique ou acrobatique, lors de la conception et de la création d’objets dans des situations problématisées. Ils peuvent inventer des histoires en manipulant et en jouant de stéréotypes, produire des œuvres en s’inspirant de leurs expériences créatives, de techniques abordées en classe, d’œuvres rencontrées. Les enseignements « Questionner le monde », mathématiques et éducation physique et sportive mettent en place les notions d’espace et de temps. Se repérer dans son environnement proche, s’orienter, se déplacer, le représenter, identifier les grands repères terrestres, construire des figures géométriques simples, situer des œuvres d’art d’époques différentes, effectuer des parcours et des déplacements lors d’activités physiques ou esthétiques, participent à l’installation des repères spatiaux. Les repères temporels aident à appréhender et apprendre les notions de continuité, de succession, d’antériorité et de postériorité, de simultanéité. Commencer à repérer quelques événements dans un temps long, prendre conscience de réalités ou d’événements du passé et du temps plus ou moins grand qui nous en sépare vise à une première approche de la chronologie. La répétition des événements et l’appréhension du temps qui passe permet une première approche des rythmes cycliques. Plus particulièrement, le champ « Questionner le monde » permet également de construire progressivement une culture commune, dans une société organisée, évoluant dans un temps et un espace donnés : découverte de l’environnement proche et plus éloigné, étude de ces espaces et de leurs principales fonctions, comparaison de quelques modes de vie et mise en relation des choix de transformation et d’adaptation aux milieux géographiques. À cette occasion, l’impact de l’activité humaine sur l’environnement proche ou plus éloigné est abordé. L’enseignement des langues vivantes étrangères et régionales, dans sa dimension culturelle, contribue à faire comprendre d’autres modes de vie. |
Lien entre compétence travaillée et domaine du socle
Compétences travaillées :
Domaines du socle : 2 et 4 Compétences travaillées :
Domaines du socle : 1, 2 et 4 Compétences travaillées :
Domaines du socle : 1 et 5 Compétences travaillées :
Domaines du socle : 2, 3 et 4 Compétences travaillées :
Domaine du socle : 4 Compétences travaillées :
Domaines du socle : 1 et 3 |
Les différents thèmes abordés
La connaissance des nombres entiers et du calcul est un objectif majeur du cycle 2. Elle se développe en appui sur les quantités et les grandeurs, en travaillant selon plusieurs axes.
Attendus de fin de cycle Dénombrer, constituer et comparer des collections en les organisant, notamment par des groupements par dizaines, centaines et milliers :
Repérer un rang ou une position dans une file ou sur une piste. Faire le lien entre le rang dans une liste et le nombre d’éléments qui le précèdent :
Comparer, ranger, encadrer, intercaler des nombres entiers, en utilisant les symboles =, ≠, <, > :
Utiliser diverses représentations des nombres (écritures en chiffres et en lettres, noms à l’oral, graduations sur une demi-droite, constellations sur des dés, doigts de la main…). Passer d’une représentation à une autre, en particulier associer les noms des nombres à leurs écritures chiffrées. Interpréter les noms des nombres à l’aide des unités de numération et des écritures arithmétiques. Utiliser des écritures en unités de numération (5d 6u, mais aussi 4d 16u ou 6u 5d pour 56) :
Itérer une suite de 1 en 1, de 10 en 10, de 100 en 100. Associer un nombre entier à une position sur une demi-droite graduée, ainsi qu’à la distance de ce point à l’origine. Graduer une demi-droite munie d’un point origine à l’aide d’une unité de longueur. Associer un nombre ou un encadrement à une grandeur en mesurant celle-ci à l’aide d’une unité. Faire le lien entre unités de numération et unités du système métrique étudiées au cycle 2. Résoudre des problèmes issus de situations de la vie quotidienne ou adaptés de jeux portant sur des grandeurs et leur mesure, des déplacements sur une demi-droite graduée, etc., conduisant à utiliser les quatre opérations :
Modéliser ces problèmes à l’aide d’écritures mathématiques :
Organisation et gestion de données Exploiter des données numériques, par exemple des relevés de température ; Présenter et organiser des mesures sous forme de tableaux ou de graphiques :
Mémoriser des faits numériques et des procédures :
Mobiliser en situation ses connaissances de faits numériques et ses connaissances sur la numération pour par exemple :
Calcul mental et calcul en ligne Traiter à l’oral et à l’écrit des calculs relevant des quatre opérations ; Élaborer ou choisir des stratégies, expliciter les procédures utilisées et comparer leur efficacité :
Calcul mental Calculer sans le support de l’écrit, pour obtenir un résultat exact, pour estimer un ordre de grandeur ou pour vérifier la vraisemblance d’un résultat. Résoudre mentalement des problèmes arithmétiques, à données numériques simples. En particulier :
Calcul en ligne
Calcul posé
Dans les différents enseignements mais aussi dans leur vie quotidienne, les élèves sont amenés à comparer des objets ou des phénomènes en utilisant des nombres. À travers des activités de comparaison, ils apprennent à distinguer différents types de grandeurs et à utiliser le lexique approprié : longueurs (et repérage sur une droite), masses, contenances (et volume contenu), durées (et repérage dans le temps), prix. La comparaison de grandeurs peut être directe, d’objet à objet (juxtaposer deux baguettes), nécessiter la comparaison à un objet intermédiaire (utiliser un troisième récipient pour déterminer laquelle de deux bouteilles a la plus grande contenance) ou à plusieurs objets de même grandeur (mettre bout à bout plusieurs baguettes identiques pour comparer les longueurs de deux lignes tracées au sol). Elle peut également reposer sur la comparaison de mesures des grandeurs. Dans le cas des longueurs, des masses, des contenances et des durées, les élèves ont une
approche mathématique de la mesure d’une grandeur : ils déterminent combien de fois une
grandeur à mesurer « contient » une grandeur de référence (l’unité). Ils s’approprient ensuite
les unités usuelles et apprennent à utiliser des instruments de mesure (un sablier, une règle
graduée, un verre mesureur, une balance, etc.). Pour résoudre des problèmes liés à des situations vécues, les élèves sont amenés à calculer avec des grandeurs. Ils utilisent les propriétés des nombres et les opérations, et en consolident ainsi la maîtrise. Pour comprendre les situations et valider leurs résultats ils doivent aussi donner du sens à ces grandeurs (estimer la longueur d’une pièce ou la distance entre deux arbres dans la cour, juger si un livre peut être plus lourd qu’un autre, etc.) en s’appuyant sur quelques références qu’ils se seront construites. Ces problèmes sont l'occasion de renforcer et de relier entre elles les connaissances numériques et géométriques, ainsi que celles acquises dans « Questionner le monde ». Ils peuvent faire intervenir des grandeurs repérables (temps, température), des activités de représentation sur un axe, de comparaison (avant, après ; plus froid, plus chaud), de soustraction (calcul d’une durée, calcul d’un écart de température). Attendus de fin de cycle Comparer des objets selon plusieurs grandeurs et identifier quand il s’agit d’une longueur, d’une masse, d’une contenance ou d’une durée :
Comparer des longueurs, des masses et des contenances, directement, en introduisant la comparaison à un objet intermédiaire ou par mesurage :
Estimer à vue des rapports très simples de longueur. Estimer les ordres de grandeurs de quelques longueurs, masses et contenances en relation avec les unités métriques. Vérifier avec un instrument dans les cas simples :
Dans des cas simples, mesurer des longueurs, des masses et des contenances en reportant une unité (bande de papier ou ficelle, poids, récipient) :
Dans des cas simples, mesurer des longueurs, des masses et des contenances en utilisant un instrument adapté (règle graduée, bande de 1 dm de long graduée ou non, mètre gradué ou non, balance à plateaux, balance à lecture directe, verre mesureur) :
Encadrer une mesure de grandeur par deux nombres entiers d’unités (par exemple : le couloir mesure entre 6 m et 7 m de long). Lire l’heure sur une horloge ou une montre à aiguilles. Comparer, estimer, mesurer des durées :
Dans des cas simples, représenter une grandeur par une longueur, notamment sur une demi-droite graduée :
Lire les graduations représentant des grandeurs : cadran d’une balance, thermomètre,
frise chronologique, axes d’un graphique gradués en unités.
Résoudre des problèmes, notamment de mesurage et de comparaison, en utilisant les quatre opérations sur les grandeurs ou leurs mesures :
Résoudre des problèmes impliquant des conversions simples d’une unité usuelle à une autre :
Au cycle 2, les élèves acquièrent à la fois des connaissances spatiales comme l’orientation et le repérage dans l’espace et des connaissances géométriques sur les solides et sur les figures planes. Apprendre à se repérer et se déplacer dans l’espace se fait en lien étroit avec le travail dans « Questionner le monde » et « Éducation physique et sportive ». Les connaissances géométriques contribuent à la construction, tout au long de la scolarité obligatoire, des concepts fondamentaux d’alignement, de distance, d’égalité de longueurs, de parallélisme, de perpendicularité, de symétrie. Les compétences et connaissances attendues en fin de cycle se construisent à partir de manipulations et de problèmes concrets, qui s’enrichissent tout au long du cycle en jouant sur les outils et les supports à disposition, et en relation avec les activités mettant en jeu les grandeurs géométriques et leur mesure. Dans la suite du travail commencé à l’école maternelle, l’acquisition de connaissances spatiales s’appuie sur des problèmes visant à localiser des objets ou à décrire ou produire des déplacements dans l’espace réel. L’oral tient encore une grande place dans l’ensemble du cycle mais les représentations symboliques se développent et l’espace réel est progressivement mis en relation avec des représentations géométriques. La connaissance des solides se développe à travers des activités de tri, d’assemblages et de fabrications d’objets. Les notions de géométrie plane et les connaissances sur les figures usuelles s’acquièrent à partir de manipulations et de résolutions de problèmes (reproduction de figures, activités de tri et de classement, description de figures, reconnaissance de figures à partir de leur description, tracés en suivant un programme de construction simple). La reproduction de figures diverses, simples et composées est une source importante de problèmes de géométrie dont on peut faire varier la difficulté en fonction des figures à reproduire et des instruments disponibles. Les concepts généraux de géométrie (droites, points, segments, angles droits) sont présentés à partir de tels problèmes. En géométrie comme ailleurs, il est particulièrement important que les professeurs utilisent un langage précis et adapté et introduisent le vocabulaire approprié au cours des manipulations et situations d’action où il prend sens pour les élèves, et que ceux-ci soient progressivement encouragés à l’utiliser. Attendus de fin de cycle Se repérer dans son environnement proche. Situer des objets ou des personnes les uns par rapport aux autres ou par rapport à d’autres repères :
Produire des représentations des espaces familiers (l’école, les espaces proches de l’école, le village, le quartier) et moins familiers (vécus lors de sorties) :
S'orienter et se déplacer en utilisant des repères. Réaliser des déplacements dans l’espace et les coder pour qu’un autre élève puisse les reproduire. Produire des représentations d’un espace restreint et s’en servir pour communiquer des positions. Programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran :
Reconnaître et trier les solides usuels parmi des solides variés. Reconnaître des solides simples dans son environnement proche. Décrire et comparer des solides en utilisant le vocabulaire approprié. Réaliser et reproduire des assemblages de cubes et pavés droits et associer de tels assemblages à divers types de représentations (photos, vues, etc.) ; Fabriquer un cube à partir d’un patron fourni : o vocabulaire approprié pour :
Décrire, reproduire sur papier quadrillé ou uni des figures ou des assemblages de figures planes (éventuellement à partir d’éléments déjà fournis de la figure à reproduire qu’il s’agit alors de compléter). Utiliser la règle, le compas ou l’équerre comme instruments de tracé. Reconnaître, nommer les figures usuelles : carré, rectangle, triangle, triangle rectangle, polygone, cercle, disque. Décrire à partir des côtés et des angles droits, un carré, un rectangle, un triangle rectangle. Les construire sur un support uni connaissant la longueur des côtés. Construire un cercle connaissant son centre et un point, ou son centre et son rayon :
Utiliser la règle (non graduée) pour repérer et produire des alignements. Repérer et produire des angles droits à l'aide d’un gabarit, d'une équerre. Reporter une longueur sur une droite déjà tracée, en utilisant une bande de papier avec un bord droit ou la règle graduée ou le compas (en fin de cycle). Repérer ou trouver le milieu d’un segment, en utilisant une bande de papier avec un bord droit ou la règle graduée :
Reconnaître si une figure présente un axe de symétrie (à trouver), visuellement et/ou en utilisant du papier calque, des découpages, des pliages. Reconnaître dans son environnement des situations modélisables par la symétrie (papillons, bâtiments, etc.). Compléter une figure pour qu'elle soit symétrique par rapport à un axe donné :
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Croisements entre enseignements
Les connaissances sur les nombres et le calcul se développent en relation étroite avec celles portant sur les grandeurs. Elles sont par ailleurs nécessaires à la résolution de nombreux problèmes rencontrés dans « Questionner le monde ». Le travail sur les grandeurs et leur mesure permet des mises en relations fécondes avec d’autres enseignements : « Questionner le monde » (longueurs, masses, durées), « Éducation physique et sportive » (durées, longueurs), « Éducation musicale » (durées). Le travail sur l’espace se fait en forte interrelation avec « Questionner le monde » et « Éducation physique et sportive ». Le travail sur les solides, les figures géométriques et les relations géométriques peut se développer en lien avec « Arts plastiques » et « Éducation physique et sportive ».
Source de l'article :
Eduscol : https://eduscol.education.fr/84/j-enseigne-au-cycle-2
Programme du 30 juillet 2020